• Silicone ou caoutchouc ?Silicone ou caoutchouc ?


    La matière

    Le kepper® qui est l’ancêtre de la diva cup® et moon cup®, est en caoutchouc naturel (provenant de l’hévéa ) - caoutchouc pur gomme semblable au matériel qui est employé pour les tétines de biberons.
    Mais par contre certaines femmes y sont allergiques, d’où le nouveau modèle en silicone...

    Si vous avez une sensibilité ou une allergie au caoutchouc, n’essayez pas le Keeper®. Mooncup® et Divacup® sont fabriqués en silicone de qualité médicale.

    Le silicone étant le produit le moins allergène connu actuellement. Vous avez moins de risques d’être sujette à des réactions allergiques avec du silicone. Contrairement au Keeper® qui peut provoquer des réactions allergiques chez certaines femmes.
    Comparatif visuel

    Quelques mots sur le silicone :

    * « Le silicone n’est pas du plastique, ce n’est pas un dérivé du pétrole. Le silicone est fabriqué à partir de silice, c’est à dire de sable... C’est un matériau qui n’est pas allergène c’est pour cela qu’il est utilisé pour les implants mammaires (les problèmes des implants ne viennent pas de la composition). »

    * « Les Mooncup® ne sont recouvertes de rien : elles sont moulés en silicone, c’est tout. Le silicone a un contact naturellement glissant... pas besoin d’en rajouter. »


    Garantie

    La Divacup® : son remboursement est garanti pour une période d’un an à partir de la date d’achat sans tenir compte des frais de port. Retournez le produit à votre point d'achat avec votre reçu.

    Le Keeper: Mais attention couper la tige ne permet plus de faire jouer le remplacement ou le remboursement en cas de non satisfaction.



    On récapitule :

    Coupe en silicone


    * 100% hypo-allergique et sans latex.

    * Le bas est ondulé pour une meilleure prise et un enlèvement plus facile.

    * Les mesures sont imprimées pour un meilleur contrôle du cycle menstruel.

    * Plusieurs modèles à choisir en fonction de l'âge de la femme et du nombre d'accouchement.

    * Facile à stériliser : la faire bouillir pendant 2 à 5 minutes dans un pot d’eau ouvert ; alors plus hygiénique et sanitaire.

    * Confortable, discrète, commode et facile à utiliser.

    * Respectueux de l’environnement et économique puisqu'elle est réutilisable.

    * Protection fiable.

    * Pratique pour tous les sports incluant la natation, l’excursion, le voyage, la promenade à bicyclette...

    * Silicone non testée sur les animaux.


    Coupe en caoutchouc


    * Solidité garantie.

    * Stérilisation à l'eau chaude.

    * Réutilisable.

    * Confortable et discrète.

    * Risque d'infection contrairement au silicone.

    3 commentaires
  • Peut-elle être utilisée par des jeunes filles vierges ?

    Non, la coupe menstruelle ne peut être utilisée par les jeunes filles, car elle susceptible de déchirer leur hymen. En effet, l'hymen est une membrane très mince qui bloque partiellement l'entrée du vagin, avec un espace permettant de laisser passer le flux menstruel. La coupe mais aussi d'autres causes peuvent le rompre comme l'équitation, le vélo, la danse etc... Une fois déchiré ou étiré, l'hymen devient un anneau irrégulier de tissu autour de l'ouverture vaginale.

     

     


    votre commentaire
  • Merci au Docteur Philipe Desmangles de m'avoir permis de publier son témoignage article fort intéressant concernant la coupe.

    Êtes-vous prêtes pour la coupe menstruelle?


     




    La période des règles est un moment clef qui régule le quotidien d'une femme. Des fois, c'est comme un hiatus dans l'activité féminine tant cette période peut être invalidante.





    Elle ne peut aller à la plage parce qu'elle a ses règles, une équipe féminine d'un quelconque sport a perdu pour un temps son pilier pour la même raison... Ces restrictions proviennent de la douleur mais aussi de la protection féminine utilisée. Le secret de cette dernière serait de mettre ces dames dans des états confortables lors de leur incommodité. Je vais donc en parler aujourd'hui, moi, un homme, médecin oui, mais orthopédiste et urgentiste ; mais surtout père de deux adolescentes et époux, voici donc le résultat de cet amalgame !
    Avant l'invention des serviettes hygiéniques par Kimberly Clark en 1920, les femmes ont utilisé plusieurs substances pour les flux menstruels comme de la laine, du papyrus, du coton et des racines absorbantes. Plus près de nous, nos grand-mères utilisaient des morceaux de tissus qu'elles lavaient après ; de là venait cette savoureuse expression de « dyol grann mare » annonçant l'indisponibilité du lieu, reportant ainsi les galipettes à une date ultérieure sinon « la p'fè le san toufe li ».
    Cependant notre société de consommation rebute à certaines corvées et inventa le « jetable après une utilisation ». Kimberly Clark vint donc avec une serviette hygiénique jetable et lui donna le nom de Kotex, qui vient des mots « coton » et « textile ». Mais cette protection féminine qui élimine le lavage des twal san, possède quand même de petits inconvénients : elle déforme la silhouette féminine (vous voyez où), interdit le port du costume de bain, les bains publics ainsi que certains sports comme la bicyclette et l'équitation (ceci dit sous toutes réserves car toutes mes amies ne s'accordent pas sur ce point). De plus, certains mouvements, ayant la fâcheuse habitude de déplacer le sous-vêtement sur lequel sera collé plus tard la serviette (remplaçant ainsi les fameuses bandelettes dont seules les femmes d'un certain âge se souviennent), occasionnaient ces fameuses fuites tachant irrévérencieusement l'habit. Il fallait donc une meilleure protection et le Dr Earl Haas décida d'aller un peu plus au fond des choses.
    Si les serviettes hygiéniques se mettaient au dehors, pourquoi ne pas recueillir le sang pratiquement à sa source ? L'idée n'était pas nouvelle : les égyptiennes de la noblesse pharaonique utilisaient des petites baguettes en bois entourées de lin, de coton ou de laine. En 1931 un médecin américain, le Dr Earl Haas, eut l'idée de reprendre le principe du tampon chirurgical pour remplacer les serviettes hygiéniques, source d'infections. Pour éviter que ce tampon ne soit contaminé par des mains (sales) lors de son introduction, il inventa un tube applicateur aseptisé et un cordon cousu au tampon. Il baptisa son invention Tampax en les mots tampons et pack, le mot tampax en combinant fait partie des marques utilisées comme noms. Il fit breveter son invention le 19 novembre 1931 mais échoua dans sa tentative de rendre publique son invention. Il fallut attendre qu'une femme d'affaires de Denver, Gertrude Tenderich, racheta la licence en 1993 pour 32 000$, pour que son utilisation se généralisa surtout après la Seconde Guerre Mondiale.  
     
         
      Mais serviettes et tampons, ces inventions qui devaient simplifier la vie du beau sexe ont un revers de médaille : elles nuisent à l'environnement, car il faut les jeter ! Cette nuisance se retrouve à plusieurs niveaux ; tous, nous avons eu cette mauvaise expérience de toilette bouchée par elles, tout simplement parce que soit il n'y avait pas de poubelles où les jeter ou tout simplement parce que la belle par habitude culturelle répugne à laisser son sang à la portée d'un quelconque malhonnête, qui celui-ci pourrait l'utiliser à des fins peu avouables lors de pratiques cabalistiques...
    Rejetées dans les décharges publiques ou dans les toilettes, les protections féminines créent encore des problèmes et l'O.N.G. Greenpeace affirme que cette industrie est l'une des plus polluantes du monde. Les tampons et les applicateurs se retrouvent dans les océans et posent de nombreux problèmes aux poissons et aux mammifères aquatiques. Et le problème est de taille. Imaginez un pays où il y aurait environ 4 millions de femmes en âge d'avoir des règles. Une seule femme utilise, en moyenne, 3 tampons ou 3 serviettes jetables pendant 4 jours tous les mois, soit un total de 144 jetables sur une année. En multipliant ce chiffre par 4 millions de femmes, le résultat impressionnant est de : 576.000.000 tampons et serviettes jetés en un an dans un seul pays.
    Aussi une autre option était-elle proposée : la coupe menstruelle (nous y voilà enfin)!

    Une coupe menstruelle ou coupelle menstruelle est une petite coupe en forme de cloche aux abords arrondis et terminées par une petite tige. Généralement en matière silicone (substance très peu allergique), elle est très souple. La femme introduit la coupe manuellement dans le vagin et la porte pendant le temps des menstruations afin de recueillir le sang menstruel.
    Contrairement à un tampon hygiénique ou une serviette hygiénique, la coupe n'absorbe pas le sang et ne le récupère pas à l'extérieur du corps. Pendant les menstruations, la coupe doit être vidée et rincée à l'eau claire deux à trois fois par jour (il ne faut pas la garder plus de 12h dans le vagin sans la rincer). Entre deux périodes d'utilisation, la coupe doit-être stérilisée avec de l'eau bouillante puis rangée dans le sac généralement fourni à cet effet. La coupe menstruelle est réutilisable et a une durée de vie annoncée par les fabricants allant jusqu'à dix ans. On imagine bien les économies que cela représenterait !
    La coupe existe en deux tailles dont une pour la femme qui n'as pas encore accouché et l'autre pour celle qui a déjà connu les joies de l'enfantement. Elle était la solution à bien des problèmes, par exemple plus d'angoisse de se salir, plus de limitation pour les sous-vêtements pendant la période des règles, oui, vive les strings et pas de chance de fuite. L'effet ventouse est excellent et la coupe ne laisse rien passer. Pas besoin donc de mettre ces petites serviettes spéciales, de laver les culottes, d'être obligé d'en mettre des noires...
    Mais son avantage majeur était surtout que le sang restant à l'intérieur ne s'oxyde pas, donc aucune chance pour les odeurs... (et c'est là que je me fais incendier !). J'insiste à dire à nouveau que l'odeur est due à l'oxydation du sang au contact de l'air, donc plus une serviette reste à demeure et plus l'odeur à la chance d'être sentie !

    Mesdames, voilà donc cet article écrit pour vous. Faites votre choix : d'un coté les fuites, l'odeur, les toilettes bouchées, les poissons avec un tampax coincé au fond de la gorge... De l'autre, une nature polluée par autre chose...


    votre commentaire
  • Pliage en image

     

     

     

     

    Pliage en image

    Très pratique, cette vidéo vous fera très vite comprendre que l'utilisation de la coupe n'a rien de scientifique...

     

    Des conseils très... hum...précis ? Ici : le sang des femmes 




    Pliage en image


    votre commentaire


  • A moins que vous utilisiez des serviettes lavables ou biodégradables, les répercutions qu'ont les jetables sur notre santé et la planète sont loin d'être négligeables !

    Un véritable échec écologique !

    Alors ok c'est pratique, mais pas du tout hygiénique, est-ce que cela ne vous dérange pas ?

    2 Milliards de protections périodique par an en France, 15 000 tampons ou serviettes utilisés entre l'adolescence à la ménopause par femme, laissez imaginer la quantités de déchets polluants que cela génère, UNE HORREUR !

    Les couches jetables, serviettes et compagnies périodiques sont généralement composées de produits chimiques nuisibles et difficilement dégradables, on peut relever la dioxine (lire l'article : http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag3/sa_1736_dioxine.htm). Pour augmenter l’absorption du sang, les industriels ont inséré des produits chimiques et synthétiques à l'intérieur des tampons. Ce que vous devez savoir akhawati, c'est qu'en plus d’absorber le sang menstruel, les tampons absorbent jusqu’à 90% des sécrétions utiles à l’équilibre interne du vagin, asséchant les parois et modifiant le PH, augmentant ainsi les risques de développer des infections chroniques telles que des vaginites ect... Allah 3azawajal nous a crée de la plus belle façon, notre corps est très bien conçu, avec un système biologique remarquable, pourquoi le déséquilibrer ?

    Si les serviettes hygiéniques posent moins de risques que les tampons, leur composition synthétique ne permet pas une aération suffisante et confortable.

    Il existe aussi une maladie appelée Syndrome du Choc Toxique (SCT), maladie rare mais grave : la bactérie responsable de cette maladie (le Staphylococcus aureaus) est présente à l’état latent dans environ 15% de la population. L’insertion d’un tampon assèche le vagin et crée l’environnement idéal pour que cette bactérie se développe et libère une toxine dans le système sanguin. Les symptômes de cette intoxication incluent une forte fièvre, une réaction cutanée et des étourdissements.

    Les cas reportés du SCT ont chuté mais n’ont pas disparu. Les fabricants ne sont toujours pas tenus d’informer leurs consommatrices des risques réels associés à l’utilisation des tampons, mais rejettent le blâme sur l’utilisatrice en insérant dans chaque boîte un avertissement recommandant d’utiliser le niveau d’absorption minimum nécessaire, hypocritement jumelé à des campagnes publicitaires promouvant des tampons toujours plus absorbants ou que l’on peut porter toute la nuit...

    Saviez vous que l'industrie du coton est la plus polluante du monde ?

    On jette en France chaque année plus de 2 milliards de protections périodiques (tampons et serviettes) qui sont des déchets non recyclables et qui finissent pour la majorité dans les toilettes...Ces déchets seront filtrés par les stations d'épurations et incinérés, au mieux, ils passent au travers des systèmes de filtration et finissent comme nourriture pour les poissons...Quel civisme !



    Pour celles qui veulent rester aux serviettes voici deux solutions :

    * Serviettes jetables en matières naturelles
    * Serviettes lavables

    Les serviettes jetables écologiques ne sont pas blanchies au chlore et ne contiennent pas dérivés pétrochimiques. Ceci les rends moins irritantes, plus respectueuses de la femme et bien plus respectueuses de l'environnement.


    Les serviettes lavables sont conçues sur le même principe que les couches lavables pour bébé. Composées d'un noyau absorbant, le tissus de surface est très doux pour la peau. Et à l'interface avec votre slip se trouve une fine couche imperméable et respirante afin d'éviter les fuites.
    Il en existe plusieurs modèles selon la quantité du flux, version simple protège-slip, avec ou sans rabat pour la fixer au sous vêtement, divers coloris, avec ou sans couche de polaire pour l'effet au sec etc...

    Pour celles qui veulent rester aux tampons :

    * Tampons en coton biologique

    * Coupe menstruelle


    Les tampons en coton biologique existent version avec ou sans applicateur. Ils sont fabriqués sans produits synthétiques ni chimiques. Leur composition naturelle les rend donc biodégradables et diminue le risque de choc toxique.

    L'avantage est évident pour l'environnement et aussi pour l'utilisatrice dont la flore intime est moins perturbée.

    La coupe est à mon avis d'utilisatrice, l'alternative la plus positive. Épousant parfaitement la paroi vaginale, elle nous laisse tout à fait libre de nos mouvements et ne représente aucune contrainte ni risque sanitaire. Le top !




    Il est temps de changer nos habitudes, optez pour une équipe gagnante !


    Et ne faites plus comme si vous ne saviez pas...


    Des gestes, des conséquences...


    2 commentaires